Article published in the Lotus and Donkervoort French Bulletin. Page 1/3
3 modifications sont visibles sur la photo : Aileron, camera embarquée (à gauche du pilote), pneus slicks sur voies élargies au maximum à l'arrière.
C'est lorsque Michel Artero me céda sa D8 Cosworth que j'ai mis le doigt dans l'engrenage. En effet, sa fabuleuse voiture qui me semblait trop méchante pour être utilisée raisonnablement sur la route, m'incita à m'inscrire au club Europa pour l'utiliser plutôt sur circuit.
Le club Europa est constitué de fanas de compétition en Porsche qui m'ont hébergé comme leur mascotte, la Donk étant la petite mouche au milieu des gros bourdons. J'y ai découvert la conduite en course, mais aussi qu'une Donk n'était pas la meilleure façon de débuter la course automobile: bien trop puissante pour son poids !! Les premières sorties ont étés plutôt déroutantes, la voitures se retrouvant plus souvent en dérapage, voir en travers, que dans ce qui était supposé être la trajectoire. En effet, lorsque les copains en Porsche avaient principalement a bien gérer leur trajectoire, l'ABS les protégeant d'un blocage de roue fatal et le poids du moteur a l'arrière leur permettant de remettre les gaz des la sortie de virage, 2 autres difficultés rendaient la tâche bien plus complexe avec la donk que michel avait eu la bonne idée... de préparer a 300 cv :
- L'absence d'ABS rend chaque freinage " a la limite " dangereux
- Le faible poids a l'arrière ne permet pas de faire passer les 300cv, et il est possible de partir en travers a chaque sortie de virage si on ne dose pas convenablement l'accélérateur. Il m'est arrivé de partir en tête a queue en troisième sur une accélération inconsidérée, alors que les roues étaient droites. A 150 Km/h, ça surprend, et pas uniquement le pilote de la Donk, mais aussi ceux qui suivent !.